Confess

Titre VO : Confess
Auteur : Colleen Hoover
Genre : New Adult
Pages : 320
Année de parution : 2015
Lu en VO


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Synopsis

Auburn Reed has her entire life mapped out. Her goals are in sight and there’s no room for mistakes. But when she walks into a Dallas art studio in search of a job, she doesn’t expect to find a deep attraction to the enigmatic artist who works there, Owen Gentry. 

For once, Auburn takes a risk and puts her heart in control, only to discover Owen is keeping major secrets from coming out. The magnitude of his past threatens to destroy everything important to Auburn, and the only way to get her life back on track is to cut Owen out of it. 

The last thing Owen wants is to lose Auburn, but he can’t seem to convince her that truth is sometimes as subjective as art. All he would have to do to save their relationship is confess. But in this case, the confession could be much more destructive than the actual sin…

Mon avis

Comme toujours je me suis ruée sur le nouveau roman de Colleen Hoover dès sa sortie et comme toujours, elle a réussi à me happer dans son histoire et me la faire ressentir jusqu'au bout des ongles...

Depuis son déménagement à Dallas, Auburn se sent bien seule au monde... Il faut dire que la ville n'évoque pas les souvenirs les plus heureux pour elle. S'ajoute en plus à ça des problèmes financiers qui la contraignent à trouver un second travail...

Ses recherches la conduisent dans une galerie d'art où elle fait la connaissance de l'artiste; Owen, qui a pour spécialité de peindre en fonction de confessions anonymes qui lui sont laissées quotidiennement.

Entre eux l'attirance est immédiate, mais bien vite les secrets d'Owen se mettent au travers de la seule chose qu'Auburn n'est pas prête à sacrifier...

Le moins que l'on puisse dire c'est que le prologue nous plonge directement et même abruptement dans l'histoire puisqu'il n'aura fallu seulement que quelques pages à Colleen Hoover pour me mettre les larmes aux yeux... 

Le ton est donc vite donné, ce roman est empreint d'une grande sensibilité et fragilité qui vont nous faire passer par une myriade d'émotions.

"There are people you meet that you get to know, and then there are people you meet that you already know."

L'histoire nous est contée des points de vue de nos deux protagonistes : Auburn et Owen. On en sait très peu sur eux et l'auteure en joue beaucoup en rendant leurs passés respectifs très mystérieux.

On démarre avec le strict minimum en attendant que les pièces du puzzle commencent à s'assembler, on devine certains aspects, on se laisse surprendre par d'autres...

J'ai trouvé que le roman était ainsi bien construit, il nous donne l'envie d'en savoir de plus en plus sur le passé des deux personnages mais aussi sur l'avenir de leur relation. Résultat ? Difficile de poser le livre !

On s'attache aussi rapidement à eux. A Auburn parce qu'on en sait davantage sur elle et ce qu'elle a traversé. Ensuite à Owen parce qu'on sent qu'il est fondamentalement bon.

J'ai été touchée par leur fragilité, par les décisions impossibles qui s'imposent à eux et par le côté inévitable de leur situation.

"I'm scared I'll never feel this again with anyone else"

Le personnage d'Owen étant peintre, j'ai eu la surprise de découvrir certains de "ses" tableaux parsemés dans le roman. Il s'agit en fait des oeuvre de l'artiste Danny O'Connor (voir sa page Facebook). 

Je trouve ses toiles vraiment très jolies et j'ai aimé cette visualisation qui permet d'encrer en quelques sortes la fiction dans la réalité.

Un aspect qui est d'autant plus amplifier avec les quelques confessions qu'on peut retrouver dans le livre.

J'avoue avoir été complètement scotchée par certaines et j'aurais aimé qu'on en retrouve davantage tout au long du roman.

En résumé, j'ai une confession à vous faire : j'ai adoré ce roman qui manie sensibilité et fragilité à la perfection.