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dimanche 16 octobre 2011

Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre de Ruta Sepetys

Titre VF : Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre
Titre VO : Between Shades of Gray
Auteur : Ruta Sepetys
Genre : Historique
Editions : Gallimard Scripto
Année de parution : 2011
Pages : 414

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QUATRIÈME DE COUVERTURE

Une nuit de juin 1941, Lina Vilkas, une jeune Lituanienne de quinze ans, est arrêtée par la police secrète du régime stalinien.
Avec sa mère et son petit frère, Jonas, ils sont déportés en Sibérie. Là, logés dans des huttes, sous-alimentés, brutalisés et harcelés par les Soviets, Lina et les siens tiennent bon. Soutenue par une mère exemplaire et par sa volonté de témoigner de cet enfer blanc à travers ses dessins et ses écrits, elle tente de survivre, au froid, à la maladie, à l'humiliation, et au travail éreintant de la terre. Dans le camp, Andrius, un jeune déporté de dix-sept ans, affiche la même combativité qu'elle...


MON AVIS

Avant toute chose, je dois vous avouer que ce roman ne rentre pas du tout dans mon genre de lecture... Je partais donc déjà avec un léger apriori. Je vais néanmoins tâcher d'être le plus objective que possible car même si ce n'est pas du tout mon style habituel, il faut avouer que le roman est très touchant. Difficile de rester de marbre à sa lecture.

L'histoire traite d'un sujet peu exploité, à savoir la déportation des trois Etats baltes : la Lithuanie, la Lettonie et l'Estonie par les Soviets lors de la deuxième guerre mondiale.
On y suit les mésaventures de Lina Vilkas, de son frère Jonas et de sa mère qui sont embarqués une nuit de juin en 1941. Entassés comme des animaux dans les trains qui les conduisent dans des camps de travaux forcés, ils se battent afin de survivre à la faim qui les tenaille.
Lina n'a que pour seule évasion le dessin qu'elle utilise afin de décrire l'horreur qu'elle subit au quotidien. Grâce à cet exutoire, elle espère également faire parvenir un message à son père, retenu prisonnier ailleurs.

L'histoire nous est contée du point de vue de Lina. Nous nous retrouvons via ce biais à ses côtés et portons ainsi un regard direct sur toutes les atrocités qui l'entourent.
Lina est une jeune fille très mature pour son âge et au caractère fort. Alors que l'injustice règne, jamais elle ne s'apitoie sur son sort, jamais elle ne baisse les bras.
Les autres protagonistes font preuve de la même force de caractère mis à part le chauve qui ne cesse de casser le moral des troupes et à qui ont a simplement envie de dire de se taire.

Le style d'écriture est percutant, pas besoin de détailler les faits dans les moindres détails pour en ressentir l'atrocité. L'auteur a trouvé le ton ultra juste pour nous faire ressentir une panoplie d'émotions : tristesse, haine, injustice, colère,... Plus d'une fois, les larmes me sont montées au yeux tellement nous nous retrouvons plonger dedans.

J'ai aimé les différents flashbacks de la vie de Lina, le fait que tout se rejoint vers la fin afin de comprendre la raison de la déportation de sa famille. Autre fait marquant du livre : la solidarité. Un point positif qui ressort d'évènements si dramatiques c'est l'entraide entre les déportés. Quand on pense que ce mot disparaît de plus en plus de la société actuelle, on se rend compte ici à quel point nous sommes plus forts à plusieurs que tout seul.

Difficile de rester insensible à ce livre étant donné que, même si les personnages sont fictifs, les faits sont malheureusement bien réels. Les conditions de vie et les humiliations infligées par le NKVD sont purement et simplement ignobles et j'ai ressenti beaucoup de colère à la lecture.

En résumé, un récit poignant, percutant, touchant et très bien écrit. Comme je l'ai dit, ce n'est pas du tout mon genre, mais je ne peux pas nier le fait que ce roman ait réussi à me toucher. Comment rester insensible à la douleur, l'humiliation, la maladie, la faim, la perte d'êtres chers,... ?
Un livre à mettre entre toutes les mains si ce n'est que pour la prise de conscience qu'il procure inévitablement.

Ce que j'ai aimé : Le style de l'auteur qui reste percutant sans pour autant virer dans l'horreur.
Ce que j'ai moins aimé : En restant objective, il n'y pas grand chose à reprocher ni à l'histoire, ni au style, ni aux protagonistes. Le problème venait de moi et essentiellement dans le fait que je lis principalement des genres qui me permettent de m'évader du quotidien.

Ce livre a été chroniqué pour le blog On Lit Plus Fort, que vous pouvez également retrouver sur Facebook. Merci à Gallimard.

2 commentaires:

  1. Ce roman a l'air très émouvant.

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  2. Je n'ai pas accroché aux personnages. J'ai trouvé le roman un peu facile et le sentiment d'avoir lu un documentaire...

    Et, comme tu dis, on ne s'évade pas.

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